Sziget 2009

6 juillet 2009 0 Par yeca

La 17 e édition du Sziget festival de Budapest aura lieu du 11 au 17 août 2009
Sziget a beau être la plus grande manifestation européenne de musiques actuelles et avoir une
programmation très éclectique, le festival incarne avant tout une utopie humaniste: offrir un
océan de cultures au cœur de l’Europe. Si vous n’avez pas connu Woodstock ou les
premières raves de Stonehedge, faites un tour au Sziget pour découvrir une version hongroise
de la tolérance enracinée sur cette île enchantée de 120 hectares, sur laquelle s’arriment 600
concerts, des dizaines spectacles de danse ou de théâtre venus du monde entier.
Si 400 000 festivaliers dont 11 000 Français sont venus l’an dernier pour 30 scènes
dédiées à toutes les musiques, ils sont restés sur l’île d’Obuda pour profiter des centaines
d’animations ludiques et culturelles (tentes de massages, piscine de chocolat, musées et
associations délocalisés, scènes de théâtre, saut à l’élastique, hamacs, découverte de la
gastronomie hongroise dans un village traditionnel…) ou juste pour le plaisir de rencontrer un
public européen aussi pluriel que l’offre de la programmation.
En cette année 2009, il faut fêter les vingt ans de la chute du mur de Berlin ! Sziget, qui fut
jadis une base militaire de l’ex-bloc soviétique, sera le meilleur lieu pour communier avec la
jeunesse européenne qui palpite depuis 17 ans sur cette île où s’incarne encore le rêve vivant
d’une poignée d’anciens étudiants libertaires qui voulaient que leur pays s’ouvre à la musique.
On y fêtera aussi les 20 ans de la reprise des relations diplomatiques entre la Hongrie et Israël.
Des têtes d’affiches internationales comme Tricky, Miss Platinum, Faith No More, Birdy Nam
Nam, Manic Street Preachers, Amadou & Mariam, Oy Division, Buena Vista Social Club,
Nouvelle Vague, IAMX côtoieront comme les années précédentes, des artistes français et
produits en France, parmi lesquels Emily Loizeau, DJ Click, Yom ou encore N&SK qui se
joindront à la plus grande fête de musiques actuelles d’Europe.

Tous à Budapest : venez franchir le mur…du son !
Ces dernières années, le Sziget Festival, le plus grand festival d’Europe, parfois appelé le
‘Woodstock de l’Est’, est devenu un temps fort de la vie musicale européenne de l’été. Depuis sa création
en 1992 par une poignée d’étudiants, le festival hongrois s’est changé en un gigantesque rendez-vous
festif et musical pour des milliers de personnes et propose de nombreuses têtes d’affiches internationales,
mais a su garder la fraîcheur de sa jeunesse, et accorder de la place aux talents émergents et aux
musiques traditionnelles. Toutes les musiques, ainsi que le théâtre de rue et la danse, y sont invitées
sur un territoire grand comme un arrondissement parisien, et le festivalier, qui n’a que l’embarras du choix,
ressent inévitablement un -presque irréel- sentiment de liberté. En accostant sur cette île au cœur de
Budapest, on croise des publics de tous âges attirés par un éclectisme étonnant : Faith No More, Lily
Allen, Muzsikás, Tiken Jah Fakoly, des derviches tourneurs, la Fura dels Baus, et bien d’autres.
Le cosmopolitisme est partout : dans les allées, la jeunesse européenne et parfois d’au-delà, se
rencontre et les différentes ‘tribus’ musicales, se côtoient sur une trentaine de scènes : les fans de rock,
les clubbers invétérés, les curieux de rap, de reggae et de jazz, ainsi que les férus de musiques festives
d’Europe Centrale. Dans cette atmosphère festive et parfois déjantée, les musiciens issus d’une
cinquantaine de nationalités – de Cuba à la Finlande, de la Chine à l’Angleterre, de la France au Mali,
ainsi que les danseurs, acrobates, acteurs et marionnettistes répartis sur les quinze plus grandes scènes
du festival et sur des dizaines de scènes petites et moyennes, contribuent à animer ce festival 24 heures
sur 24. Le camping, possible à côté des scènes, les services, les animations et activités culturelles,
ludiques et sportives, en font un endroit particulièrement accueillant, tolérant et festif.

Les grandes lignes de la programmation 2009
Si des têtes d’affiches anglo-saxonnes du moment (The Prodigy, Bloc Party, Fatboy Slim, etc…)
et de grands noms des musiques du monde (Vieux Farka Touré, Tiken Jah Fakoly, Khaled) sont à
Sziget cette année, le rock suédois (Backyard Babies), l’électro polonaise (Miloopa) ou française (Birdy
Nam Nam), le folk hollandais (De Staat) contribuent à faire briller le Sziget de mille couleurs musicales. Le
rock dans des déclinaisons parfois plus métal et trash n’épargnera pas les oreilles des amateurs, avec
notamment Turbonegro, Satyricon, et Life of Agony – mais ils pourront les reposer en se rendant dans le
cadre intimiste de la scène Amfiteatrum – Pécs 2010, qui célèbre l’élection de Pécs, ville du sud de la
Hongrie, comme Capitale Européenne de la Culture en 2010. Sziget a souhaité ouvrir cette scène à des
artistes des pays du bassin méditerranéen, ainsi qu’à des musiciens de la région de Pécs.
L’autre spécificité du festival est la place prépondérante qu’il accorde depuis aux musiques dites «
de l’Est ». Ainsi, depuis 2001, les amoureux de fanfares balkaniques et de musiques tsiganes
authentiques pourront assister aux concerts de groupes comme Fanfara lui Cracium ou Karandila Jr. sur la
scène tsigane, agrandie cette année (Roma Tent).
A l’occasion des 20 ans de la chute du mur de Berlin, le festival installera un mur fictif qu’artistes
allemands et festivaliers peindront, et dont les morceaux seront ensuite donnés à des musées européens.
Sziget propose également un « Focus Catalogne », et invite la Fura dels Baus pour une création,
plusieurs groupes Catalans, et dédie un espace de jeux écolos-intelligents à Guixot de 8. Pour célébrer le
réchauffement des relations diplomatiques avec Israël, Sziget a souhaité faire entendre au public
international du festival hongrois des représentants de la très vivace scène israélienne, dont les groupes
HaBanot Nechama et Oy Division.
Fort de 120 stands d’ONG, le village civil s’inscrit dans l’héritage de l’esprit de tolérance et
d’ouverture qui a présidé à la création du festival en 1992. S’y rajoute les préoccupations nées ces
dernières années : prévention sanitaire et protection de l’environnement.
Quant à la programmation française et francophone, répartie sur plusieurs scènes, elle illustre la
vitalité et la créativité des artistes issus de la scène musicale française et francophone, de Nouvelle
Vague à Amadou & Mariam, de Naïve New Beaters à Emily Loizeau. Elle est soutenue cette année par la
Sacem et par l’Adami, dans le cadre du programme « Détours », qui permet à des artistes-interprètes
professionnels de démarrer ou de poursuivre leur carrière dans les meilleures conditions.
Enfin, un village typique hongrois permettra aux festivaliers de goûter les spécialités culinaires
hongroises, de découvrir des artisanats locaux et d’apprendre des danses traditionnelles.

Focus sur les scènes et les artistes
Grande Scène Internationale
La grande scène internationale est la scène la plus importante du festival. Elle est située au centre
de l’île et a une capacité d’accueil de 60 000 personnes. Géante, à l’image de Sziget, avec une hauteur
de 25m pour 30m de large, elle a accueilli des concerts mythiques comme ceux de Radiohead, Iggy Pop,
Noir Désir, Chemical Brothers, Manu Chao, Iron Maiden et Sex Pistols.
En 2009, le plateau international fait place à la diversité musicale : punk, rock, soul, électro, pop,
ska, drum’n’bass, etc, et accueille aussi bien les pionniers du punk rock californien The Offspring que le
légendaire groupe de métal alternatif Faith No More, dans lequel le trop rare Mike Patton se produit, les
sensations pop et/ou rock britanniques Placebo, Bloc Party et The Tings Tings, la pop indie de Klaxons
ou celle plus acidulée de Lily Allen. Après son annulation l’an passé, le groupe australien de drum’n’bass
Pendulum, est très attendu. Les militants de Ska-P jouent pour la troisième fois le Festival Sziget, The
Prodigy montre une nouvelle fois son univers spectaculaire : beats hip-hop et musique industrielle.
L’électro est au programme avec le DJ britannique Fatboy Slim, alors que la diva roumaine Miss Platnum
mélange musique traditionnelle des Balkans, hip hop et R’n’B. La scène française est représentée avec
Nouvelle Vague et ses relectures raffinées et originales de titres connus, tendance new-wave, reggae et
électro-pop. Enfin, le groupe canadien Danko Jones, après un passage mémorable en 2008 sur la scène
Wan2, revient cette année confirmer son talent sur la grande scène.
Deuxième plus grande scène du Festival Sziget, la scène world représente tous les genres et tous
les continents, pour un grand brassage culturel : du Mali à Cuba, du raï à l’afro-pop, de l’Italie aux Etats-
Unis, de la fanfare au jazz, du Congo à la France, le dépaysement est garanti.
En 2009, en vous rendant aux abords de la scène world, découvrez des sonorités peu communes :
les airs de fêtes du couple malien Amadou & Mariam, le discours militant et humaniste porté par le reggae
de l’Ivoirien Tiken Jah Fakoly, Khaled, le chanteur de raï algérien présent pour la troisième fois au
Festival Sziget, ainsi que les papys cubains de l’Orquesta Buena Vista Social Club. Venu d’Arizona,
Calexico oscille entre chants mariachis et musique planante, le Congolais So Kalmery joue le ‘brakka’,
l’ancêtre du rap alliant compositions reggae, guitare et danse, alors que les Franco-algériens Speed
Caravan électrisent les notes traditionnelles de l’oud. Côté ensembles, la scène world invite les Français
de N&SK et leur ska survitaminé et le Brotherhood of Brass, réunissant les musiciens de Boban
Markovic Orkestar et du Frank London Klezmer Brass Allstars. Le groupe londonien Oi Va Voi offre un
mélange dynamique de musique folk hongroise et d’électro, Zamballarana insuffle un vent nouveau sur les
chants traditionnels corses. A mi-chemin entre les musiques traditionnelles de la région de Tombouctou et
ses influences variées, le Malien Vieux Farka Touré mélange cuivres, basse reggae, flûte peule, et
incarne le blues africain. Woven Hand, connu pour une alternative country talentueuse est invité à jouer
avec Muzsikás, groupe de musique traditionnelle hongroise de plus de trente ans.
Scène tsigane – Roma Tent
Après 8 ans de succès grandissant, le chapiteau dédié aux musiques tsiganes s’agrandit, et se
déplace de quelques dizaines de mètres pour plus de confort acoustique. La conception générale de la
scène reste fidèle à ses objectifs : faire découvrir la diversité des musiques tsiganes et d’Europe Centrale.
Ainsi cette année, la musique klezmer sera représentée par deux groupes en plein essor : Oy
Division, qui nous vient d’Israël et le clarinettiste français Yom. Avec son quartet utilisant le tapan et le
tuba, la formation de Yom rappelle les fanfares des balkans représentée cette année par Karandila Jr,
jeune fanfare de Bulgarie et par la Fanfara lui Craciun de Roumanie. La scène tsigane invite le
macédonien King Ferus Mustafov, virtuose incontesté de la clarinette et du saxophone.
Les différents styles musicaux d’Europe Orientale seront représentés dans toute leur diversité, de
la musique des dynasties romungros incarnée par Gitans de République Tchèque et Gipsy Devils de
Slovaquie, en passant par la Slovénie avec Langa, ou encore avec les musiciens transylvains de
Szilágyság. Deux groupes mettront à l’honneur la tambura, petit luth emprunté à la tradition turco-persane,
et joué dans les balkans aussi bien par les gadjés comme les hongrois d’origine serbo-croate Söndörgő
que par les roms comme Marijaci de Serbie.
Les hongrois seront représentés par les groupes tsiganes les plus célèbres, Parno Graszt,
Romano Drom qui fête ses 10 ans, Ternipe, Kanizsa Csillagai, ambassadeurs de la musique Beash,
Dutar, groupe en plein essor de la ville de Pécs, ainsi que Swing Manouche Project. Enfin, la première
d’un collectif des meilleurs musiciens vlachs de Budapest : Olah Gipsy Allstars à ne manquer sous aucun prétexte ! Dans des styles plus éclectiques, les belges de Antwep Gipsy Ska Orkestar réinventent une
musique tsigane métissée, et l’influence méditerranéenne de Kaloomé se ressent fortement dans sa
fusion de rumba de Perpignan avec des mélodies arabes.
Chaque soirée se terminera dans l’allégresse avec: DJ Kokalo, DJ tsigane, présentateur sur
RadioC, radio tsigane de Budapest, DJ Click, le prince des nuits tsiganes parisiennes, et Lord Sassafras,
invité dans le cadre du « Focus Catalogne ».
Scène Wan2 – A38
La scène Wan2-A38 est la scène qui propose la plus grande diversité musicale : y sont conviés
des artistes de renommée internationale comme des révélations de l’année, ceci dans tous les styles : trip
hop, électro-pop, ska, ragga et rock indé. En 2008, Hocus Pocus, Danko Jones ou Izabo ont suscité un
enthousiasme débordant de la part des 6 000 festivaliers présents sous ce chapiteau.
Soyez en avance si vous souhaitez écouter le créateur hors pair, bidouilleur de génie et roi du trip
hop Tricky, ou le retour dans les années 80 avec la new wave des White Lies. Musicien virtuose à la
basse et à la batterie, Squarepusher est un redoutable expert des programmations électroniques. Cette
scène éclectique accueille aussi bien le groupe allemand The Notwist, le groupe d’électro-pop belge Vive
la Fête que le troubadour espagnol Muchachito Bombo Infierno, dont le concert promet de secouer :
musique endiablée et improvisations sur fond de rumba catalane et salsa funk. Influencé par la culture DJ,
le groupe polonais Miloopa mélange audio-visuel et électro avec la voix soul de Natalia Lubrano.
Formation autrichienne à géométrie variable, Matatu rassemble violonistes, chanteurs d’opéra,
percussionnistes et oscille curieusement entre ska et rythmes latins. La Troba Kung-Fú, groupe emmené
par le chanteur et accordéoniste espagnol Joan Garriga, est un mélange très séduisant de cumbia, rumba,
vallenato et raï. De Staat modèle les bases classiques rock à son image, pour un résultat énergique,
mélodique et néanmoins original. Le groupe portugais Blasted Mechanism, aux costumes étranges de
robots et d’extra-terrestres, mixe les styles du monde entier : influences arabes, asiatiques, australiennes
et africaines. Signalons également la présence française de Naïve New Beaters et de leur ‘hip pop’ électro
très second degré, ainsi que celle des joyeux lurons de Babylon Circus, déjà venus en 2007.
Les scènes électro
Party Arena
Fans de rave party ou clubbers invétérés, tous les insomniaques seront satisfaits à la Party Arena.
Chaque soir, dès la tombée de la nuit, l’immense chapiteau de 2700 m² devient le point de chute de 8 000
festivaliers. Les plus grands noms de l’électro y sont invités chaque année pour des sets qui n’ont rien à
envier aux nuits d’Ibiza.
Le quatuor de maestros français du turnatablism Birdy Nam Nam, y figure en bonne place, tout
comme Coldcut, toujours plein d’inventivité et d’audace. La Party Arena accueille également Eric Prydz,
le DJ suédois mondialement connu pour son tube Call on me, le DJ hollandais Armin van Buuren, la
drum’n’bass de Dillinja et Grooverider, ainsi que les deux ex-résidents de clubs d’Ibiza, Pete Tong et
Paul Oakenfold.
Meduza
Meduza porte bien son nom. Une fois happé par ce chapiteau tentaculaire à ciel ouvert, il est
difficile d’en sortir. En journée, électro à volume raisonnable et brumisateurs en font un havre, mais
l’ambiance d’électrise le soir, à partir de 21h. Les DJs se succèdent et font danser sur 600m² les amateurs
épris de musique électro underground comme les curieux qui y ont posé un pied.
Le 12 août, le collectif DMZ, dont les sets imprégnés des sound-systems jamaïcains sont devenus
les rendez-vous incontournables de l’underground londonien, est invité avec Mala & MC Sgt Pokes. Le
label français Jarring Effects est à l’honneur le 13 août avec trois artistes drum’n’bass, électro, hip-hop :
L’œuf Raide, Zôl et Interlope. Le 14 août, y est invité Addictive TV, groupe novateur et prolifique
d’artistes numériques, musiciens, VJs, DJs. Le 15 août, la scène Meduza accueille Andrew Weatherall le
premier DJ mixant indie-rock et acid-house et le collectif turc Fuchs & Agentorange.

Scène Amfiteatrum – Pécs 2010
De l’autre coté de la colline, se trouve un endroit unique où les festivaliers peuvent s’assoir et
apprécier tranquillement un programme de musique essentiellement acoustique, entre jazz et musiques du
monde.
La scène Amfiteatrum est placée cette année sous l’égide de la future Capitale Européenne de la
Culture 2010, la ville hongroise de Pécs. Située au sud du pays, à la porte des Balkans, sa réputation de «
ville sans frontières » colle à l’atmosphère du Sziget. le 12 août, seront mise en avant les musiques des
Balkans avec Vujicsics, représentatif des musiques traditionnelles des minorités serbes et croates, Boris
Kovač, l’esthète serbe qui s’intéresse aux liens entre musique de chambre et théâtre, la chanteuse
roumaine Oana Chitu qui s’approprie les tangos « à la romanesque ». Le 13 août est réservé aux Divas,
avec Ágnes Herczku, l’une des plus belles voix de musique traditionnelle de Hongrie, la magnifique
chanteuse et compositrice Elsa Valle qui mélange le chant traditionnel et contemporain cubain et enfin,
Emily Loizeau, chanteuse française à l’univers de comptines et de chansons folks mis en musique avec
ardeur et délicatesse. Au programme du 14 août, la diversité des artistes hongrois avec l’ensemble vocal
célébrant le vin Vivat Bacchus, la musique du monde « ethno funk » de Kerekes Band, qui utilise avec
virtuosité et modernité la flûte et le luth hongrois (koboz), et enfin László Hortobágyi, qui mélange raga
indien, musique contemporaine et électronique. Le 15 août fête les artistes méditerranéens avec le trio
féminin plébiscité en Israël HaBanot Nechama, l’icône portugaise du fado Ana Moura et le guitariste
italo-américain de jazz fusion Al Di Meola. Le 16 août est consacré aux musiques traditionnelles avec les
groupes hongrois Kaláka & Szélkiáltó célébrant respectivement leurs 40 et 30 ans de carrière, l’irrésistible
groupe chinois Hanggai qui revisite les chants traditionnels mongols et pour finir, un clin d’œil à Istanbul,
autre Capitale Européenne de la Culture en 2010, avec les Derviches tourneurs du Temple de Galata
Mevlevi, dont la spécificité est d’avoir introduit des femmes dans leur danse divine.
La scène Amfiteatrum – Pécs 2010 est entourée du site Octopus qui accueille chaque jour, de
18h30 à 19h30, des ensembles de musique classique, du théâtre de rue, ainsi que les meilleures caves à
vin de la région de Pécs.
Tous les jours, à 23h : Spectacle-performance de La Fura dels Baus, la célèbre compagnie
catalane de théâtre de rue habituée des mises en scène et des performances hors normes, présente sa
nouvelle création The Beat in the Dark, dans le cadre du « Focus Catalogne ».
Scène Rock
Se retrouvent sur la scène Rock des groupes glam rock autant que hard rock, avec quelques
détours vers des musiciens death métal, voire de trash métal. Ainsi, s’y produisent le groupe suédois de
hard rock Backyard Babies, le groupe californien de death métal Brujeria formé à l’initiative du guitariste
de Fear Factory. C’est également sur cette scène que jouent les punks allemands de Donots le groupe de
rock indépendant Expatriate venu d’Australie, Satyricon, groupe norvégien de black métal, les musiciens
New-Yorkais hardcore de Life Of Agony qui déchaînent leurs guitares depuis maintenant 15 ans, ainsi
que Turbonegro, groupe de revival glam rock de norvégien au mieux de sa forme.
Budapest Jazz Club
Le Budapest Jazz Club, la seule scène entièrement consacrée au jazz, accueille cette année tous
les courants du jazz, du bop à l’électro, en passant par le funk ou le free : le groupe hollandais Dash !, la
pianiste et vocaliste britannique Liane Carroll, récompensée en 2005 par deux Jazz Awards, le groupe
allemand Jazz Pistols, caractérisé par une extraordinaire densité des sons, des mélodies entraînantes et
des morceaux aux structures complexes, Mihaly Dresch, le saxophoniste le plus connu de la scène
hongroise et l’un des plus actifs et des plus intéressants depuis près de trois décennies, Zoltán Lantos qui
élabore des connections profondes entre tradition hongroise et musiques orientale, indienne ou free jazz,
Oláh Dezső Septet, trio de jazz élargi de quatre instruments à vents de formation classique. Jouent
également au Budapest Jazz Club, le Free Style Chamber Orchestra, qui réunit un combo de jazz
complet, un ensemble à cordes et des instruments à vent dans le répertoire et consacre une large place à
l’improvisation, le K.L.B Trio, qui revendique les influences musicales du blues, du nu-jazz et du jazz-rock,
la chanteuse et compositrice cubaine et son orchestre Elsa Valle Latin Jazz Syndicate, ainsi que le
trompettiste Barabás Lőrinc qui combine à merveille électro-jazz, hiphop, dub, et reggae et Andrew J.,
accompagné de Veronika Harcsa et Zsolt Kaltenecker.
Les autres scènes et activités
Magic Mirror : Drag queens, travestis, circassiens extravagants, acrobates, danseuses obèses, films-
cultes de la culture LGBT, shows rétros, underground, et surtout très drôles, le Magic Mirror est le cabaret
du festival, où la culture gay se déploie dans toute son extravagance.
Scène blues, scène radio MR2 : consacrées principalement aux talents hongrois, confirmés ou
émergents – l’occasion de faire de belles découvertes.
Scène afro-latine : pour écouter des concerts de musiques africaine, afro-latine, afro-caribéenne,
américaine, et danser sur les rythmes endiablés de la salsa ou du mambo.
Ambient Zone – Cökxpon : Pieds nus obligatoires pour ce chapiteau, où les groupes jouent en live
pendant que vous vous lovez dans des coussins pour une séance de repos.
Village Africain : cours de danse, lives, shopping, arts, gastronomie, l’Afrique est au cœur du festival.
Agora : cet endroit rassemble des artistes plasticiens, graffeurs, etc.
Musées : expositions
de photographies, arts
et tradition populaires,
installations…
Gargot de Joc : dans le cadre du « Focus Catalgone », Guixot de 8, structure spécialisée dans les
constructions ludiques présente sa création Garjot de Joc. En faisant constamment évoluer leurs jeux-
bricolages amusants, Guixot de 8 donne une seconde vie à des objets en apparence inutilisables et se fait
fort de concilier rires et création avec peu de moyens. Les spectateurs de tous les âges peuvent jouer avec
ces constructions qui font appel à l’habileté et à l’adresse manuelle.
Village associatif : Héritage de l’esprit qui a présidé à la création du festival en 1992, le « Civil Sziget »
est sans doute le plus grand village social qui existe sur un festival : tables-rondes, débats, conférences, et
stands d’ONG.
Labyrinthe Médence : Il s’agit d’une installation temporaire de structure en tissu et bambou habitée par
des personnages mythiques. Vous pourrez y entrer et répondre aux questions que vous poseront les
personnages. Basée sur le tarot, sur le Yi King (livre de divination chinois), le labyrinthe est un endroit
mystérieux qui interagit avec le public et chaque parcours est personnel. Pour les participants, le but est
d’atteindre le centre du labyrinthe qui permet d’accéder à la sortie. Afin que chacun évolue à son rythme,
cette animation est accessible à 40 personnes par heure maximum.
Village hongrois Hongaricum : Cette reconstitution d’un village traditionnel hongrois permet aux
festivaliers de danser, de découvrir les artisanats locaux, de goûter la pálinka (liqueur nationale), le vin de
Tokay, le goulash (ragoût au paprika), le mangalica, jambon cru hongrois. Pour la première fois cette
année, une tánc ház, lieu de danse traditionnel, ouvre ses portes tous les jours à partir de 23h.
Et aussi : du saut à l’élastique, piscine de chocolat, combats de boue, beach-volley, défilés de mode,
football, karaoké, jeux de logique, structures gonflables, jonglerie, théâtre d’automates, concours de T-shirt
mouillé, tyrolienne, jeux sportifs, toboggans géants, massage, « tente des mariages », baby foot, yoga,
rabbins, curés, Krishnas, parc des statues catalanes … des animations les plus improbables vous
attendent à chaque recoin.