Accident de train de Zoufftgen : le Luxembourg reconnaît ses fautes

16 octobre 2006 0 Par naina

Pendant 4 jours, les compagnies ferroviaires Françaises et Luxembourgeoises ont étudié à la collision de Zoufftgen (Moselle). Dimanche, les Chemins de Fer Luxembourgeois (CFL) ont reconnu être responsables de l’accident qui a tué 6 voyageurs. Selon l’enquête, « les conclusions sont implacables« .

Dans un communiqué ppublié dimanche 15 octobre, les compagnies SNCF et CFL déclarent : « Ni les matériels ni les conducteurs ne sont en cause » dans l’accident ferroviaire de Zoufftgen. Les deux trains des compagnies se sont rentrés dedans mercredi dernier, et il aura fallu 4 jours pour comprendre ce qui s’est passé ce jour-là. Lucien Lux, ministre luxembourgeois des Transports, explique : « A l’heure actuelle, les conclusions sont implacables. La responsabilité principale doit être assumée du côté luxembourgeois« . L’accident a été provoqué par un agent du Luxembourg, qui a donné une autorisation de passage sur une voie où criculait déjà le train français. Sur la ligne Luxembourg-Thionville, des travaux obligent une circulation alternée, qui a été mal géré mercredi dernier.
Les trains vont recommencer à circuler sur cette ligne mardi prochain, selon les 2 compagnies. Le communiqué indique : « Durant cette journée, des personnels supplémentaires des deux réseaux seront à la disposition des voyageurs, dans tous les trains, pour répondre à leurs questions et leur donner les informations nécessaires« .

Aujourd’hui, les compagnies ne comprennent pas pourquoi l’agent a donné l’autorisation de passer au train de voyageurs de CFL alors que le convoi de marchandises français était déjà sur la voie. L’homme est actuellement « en congé maladie, il a été suspendu« . Le directeur des installations fixes des CFL, Jean-Marie Franziskus, a déclaré que l’agent « disposait de toutes les informations montrant qu’il ne devait pas donner cet ordre« . Une fois son erreur réalisée, il a tenté de prévenir l’accident.
M. Franziskus d’expliquer : « Le chef de poste a déclenché le Radio sol train (RST), une première alarme sonore stridente, mais ça n’a pas été reçu par le conducteur du train de voyageurs. » L’homme a ensuite tenté de couper l’électricité en vain, en raison des différences d’alimentation électrique entre les 2 pays. Une communication aurait été établi avec le centre SNCF de Pagny-sur-Moselle, lui demander de couper la tension côté française, mais le coupure serait intervenue après la collision.