SOMA en concert le 5 novembre au Glazart et le 25 novembre à La Scène Bastille

4 novembre 2009 0 Par yeca

SOMA

A l’occasion de la sortie de leur EP éponyme le 5 octobre dernier et en attendant leur 1er album « Jewel and Orchestra » le 18 janvier prochain, retrouvez SOMA le 5 novembre en concert au Glazart, et le 25 novembre à La Scène Bastille.

L’histoire commence de manière classique : quatre potes sur les bancs d’un lycée au milieu des années 90 se retrouvent autour d’une passion commune pour le rock, et notamment les Smashing Pumpkins qui font l’unanimité au sein du groupe. De Billy Corgan et ses citrouilles, Lionnel, Seb, Tom B. et Tom F. admirent avant tout la capacité à tresser les pathologies contradictoires : délicatesse neurasthénique et fureur hystériques en cohabitation permanente, comme sur ce morceau de Siamese Dreams intitulé… « Soma ». Et bien que leur gloutonnerie musicale les a poussés à ingurgiter durant toutes ces années les albums d’Oasis, Supergrass, The Divine Comedy, Electric Soft Parade ou Jet, Soma n’a jamais eu d’autre prétention que de jouer une musique qui lui est propre, n’utilisant ces illustres influences que pour relever ici ou là un plat déjà consistant. Avec de telles ascendances anglo-saxonnes, la langue anglaise est adoptée d’office, pour sa musicalité et ces émotions qu’elle seule sait transmettre.
Après plus de dix ans à écumer les scènes de France et d’ailleurs (merci l’anglais), Soma passe la vitesse supérieure en 2009 et sort enfin un EP éponyme le 5 octobre qui sera suivit de leur premier album le 18 janvier 2010.
Incapable de trancher entre l’évidence des mélodies pop et l’agression salvatrice du rock, cet EP est à l’image de ses créateurs et oscille constamment entre ces deux tendances, qui ne sont jamais aussi fortes que lorsqu’elles se télescopent lors d’heureuses collisions. Comme le tubesque « Get Down » qui ouvre l’album sur ce qui ressemble à l’improbable combinaison d’un riff des Hives et des envolées pop discoïdes des Killers.
Féru de son et d’arrangements, le groupe a tenu à enregistrer en analogique au studio Black Box d’Angers (Last Shadow Puppets, Klaxons, dEUS, Deportivo…) sous la houlette d’Antoine Gaillet (Mademoiselle K, M83…). Ils réaliseront ensuite un rêve en faisant mixer leurs titres à Los Angeles par une de leurs idoles, Dave Sardy, qui a notamment produit Oasis, Cold War Kids, Jet ou les Dandy Warhols. Soma devenant le premier groupe français avec lequel l’Américain acceptera de travailler.