Fabrice Luchini à New York, et de retour à L’Espace Cardin cet hiver pour Le Point sur Robert

23 juin 2009 0 Par yeca

Devant l’incroyable succès rencontré, Fabrice Luchini poursuit sa tournée entamée en 2008, et présentera Le Point Sur Robert à partir de cet été au Canada, à New-York, et en Suisse, puis reviendra en France pour une nouvelle résidence à l’Espace Pierre Cardin.

« Le point sur Robert », à première vue, c’est le point sur Fabrice Luchini, mais pas dans le sens photographique de « faire le point ». C’est tout le contraire. Il nous parle de lui, certes, avec parfois force détails, mais l’image de lui–même qu’il est censé présenter ne prend forme que dans le révélateur, au sens chimique et photographique du terme, des auteurs dont il est la voix. C’est pourquoi il n’y a pas un Robert, mais une multitude, allant de Paul Valéry à La Fontaine, de Roland Barthes à Rimbaud : il est dans ce spectacle le lien direct et indirect entre eux, il incarne à sa manière la descendance des uns vis-à-vis des autres. Il dit. Nous les écoutons. C’est aussi simple que cela.

Juillet

Lundi 20 Festival de Terre-Neuve

Mardi 21 Festival de Terre-Neuve

Mercredi 29 Festival Lacoste – Les Carrières du Château du Marquis de Sade

Septembre

Dimanche 13 Montreal – Monument National

Lundi 14 Montreal – Monument National

Mardi 15 Montreal – Monument National

Jeudi 17 Montreal – Monument National

Vendredi 18 Montreal – Monument National

Samedi 19 Montreal – Monument National

Dimanche 20 Montreal – Monument National

Lundi 21 Montreal – Monument National

Mercredi 23 Montreal – Monument National

Jeudi 24 Montreal – Monument National

Vendredi 25 Montreal – Monument National

Samedi 26 Montreal – Monument National

Dimanche 27 Montreal – Monument National

Octobre

Jeudi 1 Québec – Grand théâtre Dimanche 1

Vendredi 2 Québec – Grand théâtre

Mercredi 7 New York – Florence Gould Hall

Jeudi 8 New York – Florence Gould Hall

Samedi 31 Meyrin – Suisse – Le Forum

Novembre

Dimanche 1 Meyrin – Suisse – Le Forum

Mercredi 4 Lausanne – l’espace beaulieu – infirmieres

Samedi 7 Vichy – L’opéra Lundi 7

Mercredi 18 Arlon – maison de la culture

Jeudi 19 Arlon – maison de la culture

Vendredi 27 Caudry – Le Théatre de Caudry

Samedi 28 Roubaix – le Colisée

Décembre

Jeudi 3 Avignon – L’Opéra

Jeudi 10 Romorantin – La pyramide Espace Francois de Romorantin

Vendredi 11 Massy – L’Opéra

Samedi 12 Chelles – Le théatre

Mardi 15 Troyes – Théatre de Champagne

Mercredi 16 Rueil – Théatre André Malraux

Jeudi 17 Rueil – Théatre André Malraux

Vendredi 18 Courbevoie – Théatre Carpeaux

Samedi 19 Montargis – Salle des Fêtes

Mardi 22 Espace Cardin

Mercredi 23 Espace Cardin

Jeudi 24 Espace Cardin

Samedi 26 Espace Cardin

Janvier

Vendredi 8 Dijon – L’Opéra

Samedi 9 Dijon – L’Opéra Mardi 9 Mardi 9

Dimanche 10 Sochaux – Le Mals

Mercredi 13 Montpellier – Opéra Comédie

Jeudi 14 Privas – Théâtre de Privas

Mardi 19 Nice – Théâtre national

Mercredi 20 Nice – Théâtre national

Jeudi 21 Nice – Théâtre national

Vendredi 22 Nice – Théâtre national

Samedi 30 Lyon – La bourse

« Le point sur Robert », à première vue, c’est le point sur Fabrice Luchini, mais pas dans le sens photographique de « faire le point ». C’est tout le contraire. Il nous parle de lui, certes, avec parfois force détails, mais l’image de lui-même qu’il est censé présenter ne prend forme que dans le révélateur, au sens chimique et photographique du terme, des auteurs dont il est la voix. C’est pourquoi il n’y a pas un Robert, mais une multitude, allant de Paul Valéry à La Fontaine, de Roland Barthes à Rimbaud : il est dans ce spectacle le lien direct et indirect entre eux, il incarne à sa manière la descendance des uns vis-à-vis des autres.

Il dit. Nous les écoutons. C’est aussi simple que cela.

Ecouter Fabrice Luchini sur une scène, c’est voir des feux follets dans la nuit, c’est le jet de pierres dans le lac et les multiples cercles qui s’y forment et qui nous amènent à explorer tout un champ de possibles, c’est nous faire comprendre l’exceptionnelle force et soutien que peut représenter la littérature, c’est aussi nous faire rire, de nous-mêmes avec la plus grande légèreté. Et filmer la voix de Fabrice Luchini, c’est simplement répondre à l’appel de cette voix, être à son écoute dans une présence « sensible », toujours organique. C’est essayer de garder intact l’énergie de son vouloir, c’est ne pas fausser le trait par l’intention que le cinéaste serait tenté d’y mettre, pour y surexposer sa vision. L’admiration est chose assez rare pour être préservée : la réalité de ce film n’est rien d’autre que l’admiration portée à ces textes et à la voix qui les révèle.

« La voix humaine me semble si belle prise intérieurement au plus près de sa source, que les diseurs de profession presque toujours me semblent insupportables quand ils prétendent interpréter les textes alors qu’ils ne font que débaucher les intentions et le chant des mots combinés ». Ecoutez et regardez Fabrice Luchini interpréter ces textes sans jamais en débaucher les intentions ! Un acteur au travail. Plus encore, un grand artiste qui nous élève à son niveau en même temps qu’il s’accomplit.

Route de braises, et non de cendres. Prenez cette route avec lui, et vous comprendrez que la poésie sera toujours une chose préservée.