Nous resterons sur terre

30 mars 2009 1 Par yeca

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22 millions de téléphones portables sont vendus chaque année en France. Moins de 2 millions sont recyclés. A l’occasion de la semaine du développement durable, vous pouvez faire un geste simple et écolo en vidant vos tiroirs ! Jusqu’au 8 avril, sortie nationale du film Nous resterons sur Terre, des avant-premières eco-geste sont organisées dans toute la France.

Un portable usagé apporté = un arbre planté + une place de cinéma offerte.

Toutes les séances éco-geste du 31 mars au 8 avril sur www.nousresteronssurterre.com

SYNOPSIS
Les changements climatiques inquiètent, les espèces s’éteignent, les ressources s’épuisent, les villes s’étendent. À travers un jeu de miroirs et de contrastes entre cette nature miraculeuse et l’obsession de l’homme à vouloir la dompter, Nous resterons sur Terre  regarde la planète d’aujourd’hui dans les yeux et dresse l’état des lieux d’une harmonie qui vacille. Pouvons-nous inverser le cours des choses ? Le voulons nous vraiment ?
Avec l’environnementaliste James Lovelock, le philosophe Edgar Morin et les Prix Nobel de la Paix Mikhaïl Gorbatchev et Wangari Maathai, ce film laisse à chacun la liberté d’évaluer le degré d’urgence sur une seule certitude : Nous resterons sur Terre.

QUELQUES CITATIONS
“ Si nous continuons, nous allons franchir le seuil à partir duquel tout changement deviendra irréversible. ”
James Lovelock

“ Il faut agir. C’est impératif pour nous tous : quel que soit le pays où nous habitons, quelle que soit la nation à laquelle nous appartenons, quelle que soient notre culture et notre religion. Aujourd’hui c’est la question des questions. ”
Mikhaïl Gorbatchev

« La crise nous montre que les idées qui semblaient évidentes pour que la société fonctionne bien ne sont plus valables. Alors il faut changer d’idées et il faut inventer. ”
Edgar Morin

“ Nous avons encore le choix, nous savons quoi faire ! ”
Wangari Maathai

Note d’intention
 
Nous resterons sur Terre. Évidemment. Notre futur est ici. Mais comment ? La question brûle toutes les lèvres. Les pollutions, les catastrophes industrielles et les changements climatiques ont brusquement révélé la question de la survie de notre planète et avec elle, celle de notre espèce. Nous sommes en passe d’être rattrapés par nos besoins les plus élémentaires : d’air pur pour respirer, d’eau pour boire, de sols pour s’alimenter, d’un climat stable pour vivre en sécurité.
Depuis des décennies, l’homme moderne et la nature vivent sur la même Terre mais n’appartiennent plus à la même planète. D’un côté, le progrès et son appétit croissant pour alimenter les demandes urbaines, de l’autre une biodiversité qui s’assèche progressivement et une planète qui s’asphyxie de nos propres inventions. Au-delà des problématiques environnementales, c’est notre modèle de société dans son ensemble que Nous resterons sur Terre  remet en question, tout en laissant le spectateur à ses émotions, à ses intuitions et à son jugement sur ce qui est juste ou non.
Quelle société souhaitons-nous transmettre aux générations futures et surtout quelles explications donnerons-nous à notre descendance lorsque celle-ci nous posera la question : Pourquoi ?

DEVANT LA CAMÉRA
WANGARI MAATHAI
Biologiste de formation, elle est la première femme d’Afrique orientale à passer un doctorat, à devenir professeur et à diriger un département à l’Université de Nairobi. Élue écologiste au Parlement kenyan, elle est de 2003 à 2005 Ministre adjoint à l’Environnement, aux Ressources Naturelles et à la Faune Sauvage. En 2004, elle devient la première femme africaine à recevoir le Prix Nobel de la Paix. Le « Green Belt Movement » qu’elle a fondé en 1977 est aujourd’hui le plus grand projet de reboisement d’Afrique. En 2008, le magazine ELLE lui décerne le Grand Prix des lectrices pour son autobiographie “ Celle qui plante les arbres ” (Ed. Héloïse D’Ormesson).

MIKHAÏL GORBATCHEV
A la tête de l’Union Soviétique de 1985 à 1991, il est élu Homme de l’année par le Time Magazine en 1987 puis de la décennie en 1989. Un an plus tard, après la chute du mur de Berlin, il reçoit le Prix Nobel de la Paix pour son rôle dans l’arrêt de la Guerre froide. Il fonde en 1993 Green Cross International, organisation non gouvernementale reconnue d’utilité publique qui a pour but de contribuer à la construction d’un avenir durable pour tous les habitants de la planète.

EDGAR MORIN
Sociologue, anthropologue, philosophe, ses ouvrages sont étudiés dans le monde entier. Il publie en 1992 «Terre-Patrie» dans lequel il met en lumière le destin commun de l’humanité face à la crise écologique. En 1994, il reçoit le Grand Prix International de Catalogne pour l’ensemble de sa contribution au développement des valeurs culturelles, scientifiques et humanistes, en particulier au travers de son œuvre majeure «La Méthode». Depuis 2002, il occupe les fonctions de Directeur de recherche émérite du Centre National de Recherches Scientifiques (CNRS).

JAMES LOVELOCK
Conseiller pour la Nasa dans les années 60, il est chargé d’étudier les possibilités d’existence de la vie sur Mars. Son invention, le détecteur à capture d’électrons, permet de découvrir que le trou dans la couche d’ozone est lié aux émissions de gaz d’origine humaine.  En 1979 la publication de «l’hypothèse Gaia» selon laquelle la Terre doit être considérée comme un organisme vivant, le rend célèbre dans le monde entier. Membre de la Royal Society (Académie britannique des sciences), docteur Honoris Causa de plusieurs universités de réputation mondiale (Oxford, Harvard…), il est aujourd’hui consultant régulier à la BBC sur les questions environnementales.
    
DERRIERE LA CAMERA
 
OLIVIER BOURGEOIS ET PIERRE BAROUGIER, réalisateurs
Pierre Barougier

Diplômé de l’école Louis Lumière, il travaille comme assistant opérateur sur plusieurs longs métrages dont La Jeune fille et la mort de Roman Polanski et Tout le monde dit I Love You de Woody Allen. Directeur de la photographie de nombreux clips, publicités et courts métrages, il assure en 2002 la photo du premier long métrage de Marina de Van Dans ma peau. Depuis, il s’est consacré à la réalisation de films documentaires dont Radio la Colifata primé au festival de l’UNESCO et, plus récemment, Hors les murs, Grand Prix EBS de l’International Documentary Festival de Séoul (2006) et Prix spécial du jury au Festival International du Film d’Environnement de Paris.

Olivier Bourgeois
Après diverses expériences, dont dix ans dans le domaine de la communication, Olivier Bourgeois a décidé de se consacrer à sa passion : faire des films. Nous resterons sur Terre  est son premier projet.

Ce film est le fruit d’une co-réalisation. Comment se sont répartis les rôles pour aboutir à cette vision commune ?
Pierre Barougier : Chaque décision, chaque orientation artistique, chaque parti pris a été le fruit d’échanges mutuels sur la base de nos lectures, des films ou des photos dont nous nous nourrissions, des émotions que nous ressentions. Plus nous avancions, plus le style du film se précisait et s’affirmait. Faire un film de cette ampleur, avec une petite équipe, sur une durée aussi longue, demande beaucoup d’énergie et de conviction. Seul, j’aurais souvent été tenté de baisser les bras et je ne me serais même probablement jamais lancé dans cette aventure.
Olivier Bourgeois : Un film, c’est surtout l’addition et la fusion de toutes les sensibilités qui y ont contribué, c’est une œuvre collective au même titre que peut l’être un album de musique.

Dans le film, Edgar Morin  parle de « la lenteur de la prise de conscience ». Pensez-vous que les esprits soient plus éclairés sur cette question aujourd’hui qu’il y a quatre ans lorsque vous avez commencé à tourner ? Et, sinon, pensez-vous que votre film puisse permettre de faire avancer les choses ?    
PB : La problématique environnementale a pris une plus grande ampleur dans les consciences occidentales, mais les réactions, politiques et individuelles, ont-elles suivi ? Sont-elles à la mesure de l’urgence ? Je ne crois pas ! La quantité de gaz à effets de serre dégagée dans l’atmosphère continue à augmenter, la destruction des forets primaires n’a pas été réduite, l’extinction massive des espèces n’a pas été freinée. La prise de conscience ne suffit pas, il faut agir et rapidement.
OB : L’évolution de la relation Homme-Nature est l’axe majeur du film. Cette évolution a radicalement transformé le rapport de l’homme à la planète, le rapport entre les êtres humains et  le rapport que chacun de nous entretient avec lui-même. Même si les niveaux de conscience se sont élevés, les modes de production et de consommation ont du mal à s’adapter, et à répondre simultanément à l’équation économique, sociale et environnementale. Aujourd’hui nous sommes beaucoup trop nombreux à attendre alors que la recherche des solutions repose sur trop peu d’entre nous.
Alors que d’autres films éco-militants comme La 11ème heure  de Leonardo di Caprio s’appuie sur une somme d’entretiens croisés, Nous resterons sur Terre  propose le regard et l’analyse de quatre personnalités : Edgar Morin, James Lovelock, Wangari Maathaï et Mikhaïl Gorbatchev. Pourquoi ?
OB : On ne voulait pas que  Nous resterons sur Terre  soit un film bavard. Mais nous souhaitions néanmoins avoir des intervenants irrécusables. Morin et Lovelock ont traversé le siècle. Ils ont pour eux la mémoire, une ouverture d’esprit et réfléchissent depuis longtemps sur la question du devenir de l’humanité. Symboliquement, Mikhaïl Gorbatchev est celui qui fait tomber les murs entre les hommes. Il était donc la personnalité la plus à même d’expliquer que le changement est une affaire individuelle et collective, qu’il peut se faire dans l’unité et la diversité. Quant à Wangari Maathai, activiste et militante depuis 1977, c’est une femme du sud et une mère qui officie au quotidien sur le terrain. D’où cette force de conviction et cette douceur.
Le film a un parti pris esthétique très affirmé.  Il s’échappe de la sphère du documentaire  classique  pour se rapprocher d’une fiction, avec toute la dimension subjective que cela suppose…
PB : La seule chose qui distingue les documentaires des films de fiction, c’est le réel qui constitue leur matière première : pas d’acteurs qui simulent, pas de décors imaginés et construits pour l’occasion, pas de dialogues imposés. Mais tout le reste – le point de vue, l’écriture, l’esthétique, le montage – appartient à un tronc commun qu’est le langage cinématographique. Nous avons affirmé un point de vue, en ayant recours à tous les paramètres qui étaient à notre portée pour servir notre récit et les émotions que nous voulions faire ressentir. Filmer une forêt calcinée, une inondation ou une ville ensevelie sous les sables avec la même fascination qu’un gorille dans la jungle ou qu’un glacier en Islande était pour nous une façon de montrer à quel point il est impossible de dissocier l’Homme, ce qu’il crée ou détruit, de ce qu’il est fondamentalement : une espèce parmi d’autres dans un éco-systeme dont il dépend et sur lequel il agit.    
OB : Nous resterons sur Terre  a été construit avec des codes appartenant à la fiction : dans ses ruptures, ses changements de rythme, son écriture. Mais l’attribution du genre revient aux exploitants, aux critiques, au public. La segmentation est une problématique mineure pendant la conception, et devient une problématique majeure après coup. Mais le film est fait et doit être porté tel qu’il est : ouvert, non dogmatique, où le hors champ est omniprésent. C’est gratifiant d’entendre des spectateurs vous raconter des scènes absentes du film, c’est leur imaginaire qui fait émerger ces images, ces émotions, cela signifie qu’ils y ont trouvé une place. Le film est là  pour stimuler, suggérer et laisser chacun se faire sa propre conviction.
Quelles sont les scènes qui restent gravées dans votre esprit un an après la fin du tournage ? Et pourquoi ?
PB : La scène qui m’a le plus marqué je crois, et qui résume bien le film, n’est pas dans le film justement. C’était en Inde, au Rajasthan. J’avais visité cette région dix ans auparavant avec ce magnifique Lake Palace, un palais construit au milieu d’un lac à Udaipur. Lorsque nous sommes arrivés à Udaipur, pour le tournage, le palais était toujours là, mais accessible a pied. La sécheresse avait eu raison du lac. Nous avons poussé jusqu’à Jaisalmer, et entrepris d’aller tourner un plan dans le désert du Thar. Les gens que nous croisions nous exprimaient leurs difficultés liées au manque d’eau : ils n’avaient pas vu une goutte de pluie depuis quatre ans ! Des femmes parcouraient des kilomètres, en file indienne, des cruches sur la tête, pour aller puiser l’eau aux puits. Nous avons installé notre matériel sur une charrette tractée par un chameau et nous nous sommes enfoncés dans les dunes de sable. Après une heure de marche, nous nous sommes préparés à tourner un plan. Nous venions à peine d’installer la caméra qu’un vent violent s’est levé et que le ciel s’est assombri. Un orage a éclaté et nous avons dû déguerpir au plus vite. Alors que nous regagnions les voitures, un jeune garçon, sorti de nulle part, nous a rattrapés pour nous jouer de la musique. Il était tellement euphorique de voir tomber de l’eau du ciel, qu’il voulait nous faire partager sa joie. Le ton du film était donné : le témoignage que nous portions présentait bien un caractère d’urgence et de gravité, mais l’inattendu donc l’espoir était toujours possible…
 Vous sentez-vous changés après une telle expérience ?  
PB : Une telle expérience ne laisse pas indemne. Elle implique beaucoup de remises en question,   une nouvelle hiérarchisation des priorités. Le plus difficile pour moi est de m’adapter à mon entourage qui n’a vécu ce bouleversement que par ricochets. Mon fils, qui a dix ans, me disait récemment : « Je sais que tout ce que tu as vu est vrai, mais c’est plus fort pour toi que pour moi, parce que moi, je ne l’ai pas vu en vrai ».  
OB : Oui… Mais l’inventaire serait trop long.

NIGEL GALT, monteur
Nigel Galt doit sa renommée à ses collaborations avec Stanley Kubrick. D’abord sur  Full Metal Jacket  en 1987, où il assure le montage son, puis en 1999, sur  Eyes Wide Shut  où il est en charge du montage image. Il a par ailleurs collaboré sous ces différentes casquettes à de nombreuses productions anglaises et nord américaines.
On peut comprendre le souhait d’Olivier Bourgeois et Pierre Barougier de vouloir à leurs côtés un monteur expérimenté qui a longtemps travaillé avec Stanley Kubrick. Mais, de votre côté, qu’est-ce qui vous a poussé à vous investir autant dans  Nous resterons sur Terre  ?
Dès les premières images,  Nous resterons sur Terre  m’est apparu comme un film important. J’ai été touché personnellement, en tant qu’homme. Non seulement parce que je m’interroge depuis de longues années sur la question environnementale et sur les dégâts que notre société inflige à la planète, mais aussi parce que Olivier et Pierre semblaient habités par leur sujet. Ils réalisaient leur premier long métrage et voulaient avoir à leur côté un monteur qui puisse réellement les aider, leur apporter quelque chose de fort sur le plan narratif. Ils voulaient construire leur histoire d’un point de vue dramatique. Avec Olivier, qui était présent à mes côtés pendant tout le montage du film, on s’est très vite retrouvé sur des critères humains : un sens de l’humour, une compréhension mutuelle des désirs de chacun. On pourrait penser que les gens comme moi ne veulent travailler que sur des grands films ou avec des réalisateurs célèbres mais, franchement, il est bien plus intéressant d’un point de vue personnel de travailler avec des réalisateurs qui ont besoin de vous et qui développent une approche nouvelle, non conventionnelle, sur des thèmes déjà abordés par d’autres.
Quel était le principal enjeu de ce film ?
Nous avons essayé de construire l’histoire comme un voyage visuel et musical en considérant les dialogues comme des ponctuations, des transitions. Et c’était un vrai pari cinématographique. Parce que vous devez « mettre en scène » des images pour qu’ensemble, elles élaborent l’histoire que vous avez décidée. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, il y a des images très fortes qui n’ont pas été gardées dans le film pour pouvoir conserver la force de la narration. Le choix des séquences est la partie la plus difficile du processus parce qu’il affecte l’équilibre chromatique global du film, le collage et qu’il renforce sa dimension subjective. Il fallait trouver un montage « naturel » où le rythme ne se perd jamais. Les dialogues, la musique, la longueur des plans, leur harmonie chromatique doivent trouver un sentiment de plénitude, une durée juste, adaptés à la concentration qu’on attend du public. Le film à l’arrivée est certainement très différent de celui qui avait été idéalement imaginé, mais l’histoire et le sens ont primé sur la beauté pure des images.

LUDOVIC BOURCE, compositeur
Élève de l’école de piano de Saint-Brieuc puis de celle de Vannes, il parfait sa formation en intégrant la SIM, la prestigieuse école de jazz de Paris. Après dix ans de recherches personnelles et de rencontres musicales au sein de différents groupes rock parisiens, Ludovic Bource rejoint en 2001 la garde rapprochée d’Alain Bashung pour son album « L’imprudence ». Son art des fresques harmoniques et des symphonies de poche s’exprime également dans la bande originale de film. Il est responsable, en particulier, du diptyque OSS 117.

Quand avez-vous su que vous composeriez la musique de  Nous resterons sur Terre ?
Lorsque j’ai vu le trailer qui résumait le long-métrage. Je me suis senti happé par le sens du film. En très peu de temps, ces neuf petites minutes de film ont généré une sorte d’ossature musicale autour de quatre thèmes, une famille de sons autour de laquelle je pouvais tourner pour accompagner les images par un langage, une atmosphère. Tout a commencé par un bruit de bug d’ordinateur, de machine. Symboliquement, ce petit bruit résumait en un son tout le sens du film : « Tiens, il y a quelque chose qui cloche… ». Ça illustrait la notion de rupture entre la nature et l’homme. Si certains trouvent le film abstrait, je peux dire que c’est justement cette abstraction qui m’a aidé à trouver les thèmes qui soulignent les images du film.
Quelle a été la toute première musique que vous a inspiré le film ?
Les quatre petites mesures qui accompagnent la séquence du rêve. Ce que j’appelle : « le thème lent ». Quand il est apparu, je l’ai ressenti très fort dans la poitrine. Et ça, c’est généralement bon signe. C’était  un thème très minimal, très peu envahissant, qui renforçait le sentiment que nous sommes à la fois tout petits par rapport à l’immensité des paysages montrés et que la nature est fragile. C’est une musique d’éveil, une musique intérieure qui s’adresse à l’enfant qui est en chacun de nous.  Elle a demandé une certaine recherche sonore pour apparaître intemporelle. Au fil de la composition, cette petite musique est devenue une espèce de fil conducteur, un facteur d’unité et de cohérence.

DIDIER NOIROT, chef opérateur prises de vue sous-marines
 
Didier Noirot se passionne très tôt pour la photographie et la plongée sous-marine et effectue plusieurs séjours en Guadeloupe, aux Bahamas, au Mexique, en Egypte et aux Maldives. En novembre 1986, il intègre la prestigieuse équipe du Commandant Cousteau et embarque sur la Calypso comme photographe puis devient responsable des prises de vue sous-marines. En 1989, son premier film, Le Spectre de la tortue, reçoit une nomination aux Emmy Awards. En 1999, il rencontre Mark Brownlow, jeune réalisateur à la BBC, qui l’engage sur la série Blue Planet  pour laquelle il reçoit un Emmy Award en 2002. Il a récemment signé une grande partie des images sous-marines d’Un jour sur Terre  et parcourt toutes les mers du globe pour Océans  de Jacques Perrin.

 
MARK TAYLOR, sound designer et mixeur
 
Mark Taylor fait partie du gotha des ingénieurs du son internationaux.Il a mixé de nombreux blockbusters tels que Quantum of Solace (Mark Forster), A la croisée des mondes (Chris Weitz), Harry Potter et l’ordre du Phoenix (David Yates), Casino Royale (Martin Campbell), Black Book” (Paul Verhoeven), Snatch (Guy Ritchie), Elizabeth (Shekhar Kapur), Trainspotting (Danny Boyle).