8 ans de travaux forcé pour les six de l’Arche de Zoé

Les six français de l’association Arche de Zoé qui passaient en procès aujourd’hui à N’Djamena ont écopé d’une peine de 8 ans de travaux forcés. Ils executeront leur peine en France.

Au bout de quatre jours d’audience, la cour criminelle de N’Djamena a déclaré les six français de l’ONG « L’Arche de Zoé » coupables et donc condamnés. Leur peine a été établie à 8 ans de travaux forcés. La peine est sévère, mais ils pourront tout de même effectuer leur peine en France, dans le cadre d’une adaptation de peine.

La porte-parole du ministère des Affaires étrangères en France a déclaré que Paris demandera leur transfert en France.

Dans la même affaire, deux Tchadiens ont été acquittés et un Tchadien et un Soudanais ont écopé de quatre ans de prison.

Les six français, qui voulaient « sauver des enfants du Darfour« , ont dit avoir été trompés par leurs correspondants locaux qui leur aurait menti sur l’origine et la situation de famille des enfants.

Cette affaire, dont il est finalement difficile de connaitre le fin mot, se termine après de nombreux rebondissements, comme la libération de certains français grâce à la visite de Nicolas Sarkozy. Malheureusement, malgré qu’il ait affirmé qu’il irait « chercher tous ceux qui restent, quoi qu’ils aient fait », ces six derniers français n’ont pas pu éviter leur condamnation.

Alors bonne ou mauvaise foi des condamnés qui déclarent qu’ils ne savaient pas que ces enfants n’étaient pas orphelins, cette affaire démontre les réelles difficultés que rencontre la région du Darfour actuellement.